http://www.grex2.com/assets/files/expli ... itions.pdf
Où l'on évoque le fait que, pour un pianiste professionnel, les 3 critères à maîtriser sont : le fait de savoir jouer techniquement le morceau, la sensibilité musciale et la capacité de mémorisation (et la rapidité avec laquelle le pianiste sera à même de mémoriser), et le fait que le 3e critère est très peu abordé dans les différentes études ou méthodes de piano.
Où l'on apprend que certains pianistes abandonnent cette voie (d'un point de vue professionnel) car il leur manquait ces facilités de mémorisation.
Où l'on apprend notamment, sans surprise, que les passages les plus difficiles, de par le travail technique qu'ils nécessitent, sont les plus faciles à mémoriser et qu'à l'inverse, des passages simples et lents, par manque de travail technique, peuvent conduire au trou de mémoire.
Où l'on apprend que la mémorisation, pour les pianistes qui y arrivent, repose sur 5 notions (le 4e est particulièrement reliée à la méthode Colin) :
- le programme moteur (le fait d'apprendre à jouer mécaniquement le morceau)
- l'oeuvre musicale en tant qu'objet sonore (le fait de s'habituer au morceau à l'oreille)
- la visualisation de la partition (bien qu'aucun des pianistes interviewés ne soit à même de "lire" la partition depuis une représentation visuelle mémorisée, la mémorisation visuelle de la page où l'on est, la ligne, les groupes de notes, etc., aide)
- la verbalisation de l'oeuvre musicale : lire les notes à haute voix !
- le ressenti, l'émotionnel, lié à l'oeuvre