de paulolr17 » 20 Janvier 2012, 14:44
Désolé, ma contribution à ce fil de rencontre (sans s) risque d'être un peu longue.
Ben pour moi c'a a été à retardement. Ca commence en 1975 en tant que choriste (de base).
En 1988, je m'intéresse à la MAO naissante (ndlr: Musique Assistée par Ordinateur), une union que j'apprécie particulièrement (j'ai toujours aimé la musique et j'ai -modestement- contribué à l'émergence des ordinateurs et des logiciels depuis 1962, d'où passion), et je m'emploie à faire les enregistrements de travail pour les différents pupitres de ma chorale du moment, avec un clavier maître (juste un clavier avec des touches piano) relié à un "expandeur" (une boi-boite Roland qui génère des sons) et un logiciel séquenceur (CakeWalk, pour les intimes). Les lignes musicales de chaque pupitre sont entrées note à note, n'ayant pas la maîtrise du clavier pour jouer à la volée en respectant la rigueur rythmique indispensable. Puis le tout est assemblé sur l'ordinateur pour faire des cassettes, une pour chaque pupitre avec sa voix en avant et les autres voix en arrière-plan pour entendre l'harmonie d'ensemble en apprenant la voix de son pupitre. Je suis sans doute un des premiers à avoir procédé ainsi dès 1988 (pour l'Ensemble Polyphonique de Nice)
Vers 1996, les CD ont remplacé les cassettes, mais il faut toujours rentrer les partitions note à note.
Vers ces année là, à la foire-expo de La Rochelle, je tombe par hasard sur un prospectus proposant "d'apprendre le piano facilement" avec une "méthode exceptionnelle" de Monsieur Colin, qui réside alors tout près de La Rochelle. Je garde le papier, mais sans pouvoir y donner suite à ce moment là (la vie ne contribue pas forcément à réaliser nos plans).
Puis avril 2011, le hasard me fait rencontrer un piano acoustique, allemand et plus que centenaire, qui ne demandait qu'un toit et des bon soins. J'ai toujours été émerveillé par la mécanique d'un piano (ou d'un accordéon); comment tant d'émotion peut sortir de tous ces morceaux de bois, de fer , de ficelle etc... Un petit coup de déménageur et d'accordeur, puis de recherche pour retrouver le prospectus vieux de quinze ans, voir que Mr Colin n'habitait plus la région, retrouver sa trace par internet, et faire venir le pack série 1.
Depuis, le vieux Görs & Kallmann a rangé sa couverture à frange pour laisser la place à un jeune numérique, et la série 1 de la méthode Colin s'est poussée pour ranger les série suivantes qui attendent patiemment leur tour.
Voili voilà, comme quoi il ne faut pas forcément jeter tous les prospectus ...
Bon, y faut qu'j y retourne, y a à faire ...